Faire le bien des gens malgré eux

25 Juin 2012

La grande frustration d’un élu, c’est de voir ses résultats se compter sur les doigts d’une main à la fin d’une carrière politique. Et le risque est grand de vouloir forcer un peu le destin sans respecter la volonté populaire.

Lorsqu’on rejoint un exécutif, on dispose d’informations inaccessibles au commun des mortels et on réalise mieux la complexité des enjeux. Certains vont donc manipuler, à défaut de pouvoir éduquer, les citoyens.

Si nous attendons d’un élu une vision, il nous faut avant tout du concret et du pragmatique.
Certes, dans quelques dizaines d’années nous ne verrons plus de transports individuels motorisés et polluants dans les milieux urbains appelés à se densifier encore.
Et c’est tant mieux pour la qualité de vie.

Mais en attendant, la voiture, telle qu’on la connaît encore aujourd’hui, a de belles années devant elle. Il suffit de voir l’engouement populaire au salon de l’auto.
Les raisons sont multiples, la découverte de nouvelles nappes de pétrole n’en est qu’une, pas des moindres.

Alors de grâce, Messieurs-Dames, visionnaires aux commandes, gardez un peu les pieds sur terre et avancez pas à pas avec votre temps.
Commencez par libérer le centre en créant des axes fluides pour tous les modes et non pas en essayant de décourager un choix contre un autre.

Le premier pas, qui se fait attendre depuis plus de 60 ans, ce sont les traversées de la rade, petit et grand lac. Le souverain a l’occasion de participer concrètement et de manière crédible au développement de la mobilité douce, et donc à la qualité de vie en ville, en confirmant l’initiative de l’UDC dans les urnes.