Quelle vision ?

Oui, un Conseiller d’Etat doit avoir une vision, un cap. 
Et de la patience...

On ne peut pas aller plus vite que la musique et pour que la vie en société fonctionne harmonieusement, il faut prendre des décisions qui vont avec leur temps.
Souvent, nos élus perdent contact avec la réalité du terrain. En se projetant demain, ils promeuvent et valident des projets aussi coûteux qu’irréalisables. Les simples études préliminaires sont déjà des gouffres pour nos finances.
Mais il est si bon de rêver...

 

Urbanisme

L’homme est grégaire et donc urbain. A part quelques nostalgiques d’un jardin d’Eden qui conservent une résidence secondaire à la campagne, les humains ont besoin du vivre ensemble et se rassemblent dans des villes qui forment vite des métropoles régionales. Je propose donc de faire venir la campagne en ville en planifiant le développement à grande échelle. Chez nous c’est le Grand Genève (GG). Une réalité historique et géographique qui subit encore pour quelque temps les clivages culturels et identitaires.

 

Eco-quartiers

Utiliser au mieux l’espace pour créer des petites unités autonomes, des quartiers, qui combinent toutes les activités humaines professionnelles et récréatives. Les métropoles se réorganisent en de plus petites entités à dimension humaine.                                                                                                                                        

Arrêter la construction de barres d’habitations, de quartiers dortoirs et de super centres commerciaux.

 

 

Mobilité

Limiter la mobilité contrainte, favoriser la proximité dans la production et la consommation, optimiser et encourager les transports publics et autres offres professionnelles dans les déplacements. SwissMetro.
Garantir le choix du mode de transport et optimiser la fluidité de chacun dans un esprit de concertation plutôt qu’opposition de deux philosophies.
Encourager la mobilité douce et les transferts tangentiels.

 

 

 Nuisances

Réduire les nuisances notamment le bruit et la qualité de l’air par le développement de véhicules électriques. Diminuer l’éclairage urbain en laissant le soin aux vitrines des magasins d’éclairer la rue. Revoir le ciel et les étoiles.

 

 

 Ecologie

Toujours garder la conscience du caractère épuisable des ressources. Respecter les cycles de renouvellement par une politique de développement durable (sustainable).

Industrie

Laisser les lourdes tâches aux robots et inventer des machines. La période industrielle vit une profonde révolution. On assiste au transfert des activités au tertiaire. On pilote même des avions depuis un ordinateur.

Santé

L’homme devient si sédentaire qu’il est obligé d’organiser des séances de fitness pour limiter sa prise de poids. Près d’un tiers de la population américaine souffre d’obésité et c’est pas beaucoup mieux ailleurs.
Les conséquences sont lourdes et les coûts de la santé explosent. Jusqu’où sommes nous responsables de l’entretien ou non de nos corps ? La question fait débat.

Sécurité

Les prisons craquent, le système carcéral ne résout pas les problèmes.
Faciliter les bracelets électroniques et les travaux d’intérêt public qui évitent des programmes lourds de réinsertion.
La police sur le terrain, mais pas derrière des ordinateurs. Engager du personnel administratif pour que les forces de l’ordre se consacrent à leur tâche et motivent les troupes.
Cyberarmée professionnelle.

Education

A la carte, libre. L’idée d’obligation pour s’instruire implique déjà la faillite du système.
Il s’agit d’encourager, de stimuler, de donner envie de se diriger dans une voie choisie librement quand le moment est opportun et non pas selon un cursus définit.
Le système scolaire n’offre que peu de passerelles à une époque qui demande pourtant de la flexibilité dans le monde du travail.
On ne fait plus le même boulot toute sa vie.
L’UNI commence à donner des formations complètes en ligne, gratuites.

Recherche et technologie

C’est elle qui permet l’amélioration de nos conditions de vie. Dans tous les domaines.
Non seulement les machines nous soulagent de tâches ingrates, mais les merveilles technologiques agrémentent notre quotidien et facilitent considérablement nos vies.
En science, les avancées nous permettent de vivre plus longtemps et plus en forme.
Tous les métiers liés à la recherche sont créatifs, ils font appel au génie humain.

Culture

L’activité par excellence pour garder un esprit discriminant. Un forme de contre-pouvoir soft-power, indispensable à toute société. A encourager, mais pas sous une forme étatique.
Une des plus belles formes de divertissement. Educatif, prospectif.

L’ère numérique

L’émergence des Pirates répond à un besoin accru de réguler internet. Nous n’avons pas encore bien évalué les conséquences énormes de cette découverte qui permet d’échapper au contrôle des gouvernements. Il est important que ce médium reste aussi libre que possible tout en protégeant la sphère privée, l’anonymat et le droit au nettoyage d’un passé handicapant.

Croissance

Oui, définitivement. S’arrêter c’est reculer. Mais il s’agit de croitre intelligemment. Le travail ne doit pas être une finalité mais une optimisation de nos vies. On ne vit pas pour travailler et si on doit travailler pour vivre alors faisons le avec plaisir.
La croissance devrait être orientée vers l’optimisation de la qualité de vie qui consiste à travailler moins pour une meilleure production.

Finances

Pas très sexy, mais incontournable.
L’Etat ne doit pas être un gestionnaire mais un arbitre. Limiter son action aux incontournables que sont la sécurité, la justice et la défense du territoire ainsi que la régulation des flux financiers par sa banque centrale. C’est l’Etat gendarme. L'éducation et la santé sont des incontournables. Ils garantissent un développement harmonieux de la personne. Et éventuellement la voirie, la gestion de l’espace public.
Pour le reste, encourager l’initiative personnelle et la régulation automatique par les lois de l’offre et de la demande.

Philosophies et spiritualités

L’échelon supérieur de l’éducation. Demande fondamentale, existentielle, des êtres doués de réflexion. Accéder à cette dimension permet de relativiser les besoins et réorienter ses priorités.
Garantir la liberté de pensée et d’expression à tous les niveaux. Sur la base du concept que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres.
A ce niveau seulement la notion de solidarité librement consentie prend sens et déploie de véritables effets.

Bon, je me suis permis de rêver à haute voix. Mon programme sera bien plus modeste, mais j’estime que c’est le minimum d’honnêteté que l’on peut attendre d’un candidat que de partager sa vision d’un monde meilleur.