Tous ceux qui sont sortis du pays ont découvert, avec plus ou moins de stupéfaction, une règle qui s'applique sur les trois quarts de la planète et qui s'apparente aux lois de la physique selon le principe du moindre effort.
L'eau en est le meilleur exemple. Les flux de circulation, comme pour les liquides, suivent des lois naturelles que certains élus cherchent à détourner sous prétexte d'assurer plus de sécurité aux citoyens.
En offrant au piéton le pouvoir démesuré de mettre sa vie en danger, sous prétexte que la loi le rend prioritaire dans la plupart des cas, on déresponsabilise, on abruti les citadins qui, comme des robots, s'engagent au vert sans même jeter un coup d'œil sur la route.
De même pour les cyclistes, ou du moins pour les défenseurs de la petite reine qui réclament plus de couloirs réservés.
Les cyclistes ont conscience de la précarité de leur situation. La plupart sont extrêmement attentifs et vigilants, ils n'ont aucune confiance dans les infrastructures sécurisantes qui leur sont proposées et qui, non seulement ne remplissent pas leur office mais paralysent les flux naturels.
Les écologistes qui promeuvent ces initiatives ont-ils calculé, par exemple, la dépense énergétique d'un poids lourd qui doit s'arrêter et repartir lorsqu'un piéton pressé a appuyé sur le bouton qui lui donne le vert mais aura déjà traversé avant de l'obtenir ?
Nous sommes tous, tour à tour, piéton, cycliste, motard ou automobiliste. Ne pas l'oublier c'est faire preuve de tolérance, mais surtout d'intelligence.
Tout le contraire de l'asservissement débilitant que nous proposent les verts et qui met en péril les citadins en augmentant artificiellement l'empreinte carbone. C'est un comble !