J’ai choisi de traiter quelques thèmes qui me sont chers en les classant par départements au niveau cantonal et, dans une moindre mesure, fédéral. Il est toutefois important de garder présent à l’esprit que les “problématiques” sont pour ainsi dire toujours dépendantes de plusieurs départements. Cette question de transversalité est inévitable et doit impérativement être prise en compte dans les différentes lois afin de nommer un département responsable et compétent et que les élus ne se débarrassent pas indéfiniment de la patate chaude.
Il est difficile, voire malhonnête, de parler d’un programme de candidature. D’une part parce que l’on ne choisit pas le département que l’on souhaiterait idéalement et d’autre part parce que les exécutifs en Suisse fonctionnent de manière collégiale. Cependant, c’est au travers de prises de positions sur des sujets définis que l’on peut se faire une idée d’un candidat. Pour autant qu’il parle vrai. Les promesses sont donc forcément suspectes.
S’il est attendu d’un élu une certaine vision à moyen ou long terme, les citoyens attendent surtout du pragmatisme, du réalisable et du concret. C’est un exercice périlleux, à la limite de la schizophrénie, qui teste systématiquement la sincérité d’un élu qui tend à faire passer sa vision idéale de la société tout en respectant la volonté populaire et la collégialité de l’exécutif. Beaucoup sont tentés de manipuler.
Accéder à un exécutif permet de disposer d’informations souvent confidentielles qui ne sont pas accessibles au commun des mortels. Dès lors, il devient plus difficile de tenir compte de tous les éléments en présence objectivement. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les élus ne tiennent que rarement leurs promesses. L’honnêteté, la sincérité m’apparaissent comme des qualités indispensables, et bien rares en politique, pour ne pas y perdre son âme dans un cynisme désolant.
Enfin, j’estime qu’un candidat ne doit pas forcément être polyvalent et exceller dans tous les domaines qui sont parfois diamétralement opposés. Il pourra s’appuyer sur les responsables des services qui maîtrisent les sujets et qui ont vu défiler plusieurs chefs de départements.
Cependant certaines qualités sont incontournables. J’en parle dans mon papier intitulé Serviteur suprême.